Coalition Canadienne pour la Protection des Animaux de Ferme

Coalition Canadienne pour la Protection des Animaux de Ferme

Améliorer la vie des animaux d'élevage depuis 2005

Photo: Shay Lee

Chèvres

Au Canada, les chèvres sont élevées pour leur viande, leur lait et leurs fibres. 

Selon le 2021, Recensement de l'agriculture, le nombre de chèvres au Canada s'élevait à 253 278 sur 4 801 fermes, l'Ontario ayant la population la plus élevée; et cette année-là, 87 068 chèvres ont été abattues, presque toutes dans des établissements inspectés par la province. En 2020, il y avait 287 lait de chèvre, productrice au Canada, la plupart (228) étant situés en Ontario. 

La loi canadienne autorise « l'abattage rituel des animaux destinés à l'alimentation » en vertu duquel les animaux (y compris les chèvres) ne sont pas étourdis avant d'être abattus.. 

  Le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des chèvres de 2003 du National Farm Animal Care Council est actualisé. (Notez que ces codes de pratiques sont des lignes directrices sans effet juridique.) Dans le cadre du processus, un comité scientifique a examiné la recherche scientifique sur les domaines prioritaires liés aux questions clés de bien-être animal affectant les chèvres. Dans son mois d'août 2020  rapport  (en anglais) , les priorités discutées incluent les procédures douloureuses de castration, d'ébourgeonnage, d'écornage et d'écornage ; méthodes d'abattage à la ferme (euthanasie); boiterie (résultant par exemple d'un mauvais soin des sabots); espace préféré des chèvres (par exemple pour se coucher, manger et boire); et les impacts des pratiques d'élevage sur leur comportement social et cognitif (par exemple, les liens maternels, les relations hiérarchiques, le stress des chèvres inconnues/groupes instables, le stress de l'isolement (même après seulement 5 minutes) et l'importance des interactions positives homme-chèvre comme ainsi que l'enrichissement pour le comportement naturel). 

Sevrage est l'une des expériences les plus stressantes pour les enfants, le « choc de sevrage » étant un risque grave et courant. Ce stress est aggravé par le stress causé par la séparation d'un enfant de sa mère, comme pour les chèvres élevées pour la viande, ces deux événements stressants peuvent se produire ensemble. Dans une exploitation laitière caprine, des gamins   euvent être séparés à la naissance (et alimentés manuellement en colostrum) ou peuvent être autorisés à téter le colostrum naturellement puis séparés après 24 heures. 

Des soins appropriés et un traitement humain sont essentiels pour la santé physiologique et psychologique. Selon le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario, « À mesure que les fermes/producteurs de chèvres laitières deviennent plus progressistes et que les rendements laitiers augmentent, nous constatons fréquemment de plus en plus de problèmes liés aux troupeaux liés aux maladies animales… ». (http://omafra.gov.on.ca/french/livestock/goat/news/dgg1408a3.htm) Il existe de nombreuses maladies à déclaration obligatoire et zoonotiques qui affectent les chèvres. Par exemple, les chèvres sont l'une des espèces susceptibles d'être infectées par la bactérie hautement infectieuseC. Burnetii qui peut provoquer Coxiella burnetii chez les petits ruminants et la fièvre Q chez les humains chez l'homme

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